En vol, avec son cou plié, son bec effilé et ses longues pattes d’échassier qui dépassent loin derrière son corps, le héron cendré offre une perspective assez étonnante.
Après un court vol circulaire, il s’est posé au bord du Rhône. C’est un jeune, il n’a pas encore la calotte blanche sur la tête.
Assez facile à voir, il n’aime pas être dérangé et s’en va rapidement quand on l’approche. Celui-ci, je l’avais vu tourner au dessus des zones humides sur la rive droite du Rhône vers Salquenen. Discrètement, je l’ai attendu un peu, profitant du soleil de cette belle fin d’après-midi d’automne.