Héron unijambiste

Plusieurs hérons cendrés se tiennent ensemble dans la réserve de Poutafontâna dans le valais central. Ils décident de se déplacer, et se posent dans un arbre. Tous, sauf un, qui revient vers la zone humide.

Rien ne semble le distinguer de ses congénères, et pourtant, au moment de se poser, la patte gauche (vers l’arrière) ne fait pas d’éclaboussures sur l’eau.

En vol, lors d’un atterrissage sur la terre ferme, on constate clairement que la patte gauche manque.

Le héron c’est très bien adapté à son handicape, quelle maitrise dans l’atterrissage.

Il utilise sa demi patte pour se stabiliser…

puis prend cette posture typique d’échassier, observant l’alentour. Seul un regard avisé remarque alors qu’il a une patte en moins.

Voilà donc l’explication de cette « mise à l’écart »: se poser avec une seule patte sur une branche ne doit pas être évident. Mais vu sa capacité d’adaptation, je ne serais pas surpris de voir ce héron perché dans un arbre.