Author: Etienne

Une belle première neige recouvre déjà la montagne autour du lac de Cleuson, mais le sentier est encore tout à fait praticable jusqu’à la cabane du St-Laurent.

L’ancien bisse de Chervé est aussi encore bien praticable. Seul un loup l’a utilisé récemment, sa foulée est magnifique et bien reconnaissable dans la neige fraîche. Tout comme nous, il utilise le sentier de l’ancien bisse pour se rendre à Combatzeline.

Mais nous ne sommes pas les seuls à cheminer sur ce bisse aujourd’hui. Quelques chamois et bouquetins ont aussi laissé des traces, ainsi qu’un renard.

Loup à gauche, renard à droite, cheminant côte à côte, certainement pas en même temps.

Et sur la descente vers Siviez, le torrent sous Chervé nous offre une magnifique sculpture de glace. éphémère, mais tellement belle.

Cet été est bien humide. Et, après les dernières années bien sèches, c’est une bonne nouvelle.

Revers de la médaille, les torrents et les rivières ont des débits plutôt élevés, ce qui ne facilite pas les franchissement des gués, surtout si le but est de garder les pieds secs.

Par contre les cascades sont magnifiques.

Ici Belle Combe, au fond du Val Ferret italien. Ou encore la Tièche, au dessus de l’Aprily dans le Valais central.

Beaucoup d’eau aussi dans les lacs d’altitude. Le lac de Roselend dans le Baufortain est plein. Ici un beau reflet du Mont Blanc dans le lac.

On voit bien aussi ici que l’eau est au dessus de la ligne de berge habituelle.

Qui dit lac, dit aussi baignade. Un de mes groupe sur le tour du Mont Blanc a bien profité de la belle météo et du lac Combal dans le Val Veny pour faire trempette.

Conditions assez particulières pour ce premier tour du Mont Blanc de la saison. Il y avait encore beaucoup de neige en altitude, et d’abondantes précipitations dans la première partie du tour entre Chamonix et Courmayeur.

Humidité, neige, brouillard…

Les conditions se sont améliorées, et nous avons, enfin, pu voir le Mont Blanc depuis la cabane Bonatti dans le Val Ferret italien.

Le passage du Grand Ferret, avec une impressionnante corniche de neige, a permis aux participants de tester le ski d’été… ou la luge sur les fesses pour  certains.

Un passage par la Dotze et une belle descente par l’arrête en direction de la Fouly ont ponctué cette longue étape du tour.

Le dernier jour, nous sommes arrivé juste à temps au dessus du col des Posettes pour avoir un magnifique coup d’œil sur le massif du Mont Blanc.

Quinze minutes plus tard, le ciel s’est couvert et tous les sommets se sont cachés dans les nuages. En montagne, le temps change décidément très vite!

Voilà un petit passereau difficile à photographier, tellement il vole vite et change subitement de direction.

Si il tombe encore régulièrement de la neige en moyenne montagne en ce début mai, c’est bien le printemps en plaine. Ici, dans les gorges de la Borgne, les hirondelles des rochers mènent un ballet aérien incessant.

Elles volent en groupe, rasant les rochers, se poursuivent dans des changements de directions endiablés.

On reconnait les hirondelles des rochers a un caractère typique: les petites fenêtres blanches sur les rectrices lorsque la queue est étalée.

Mais elles volent tellement vite, et à contre-jour en plein ciel, que c’est bien les photos qui permettent de déterminer définitivement de quelle espèce d’hirondelle il s’agit. Bien que vu les caractéristiques géographiques des gorges de la Borgne, le doute était faible.

L’hiver joue les prolongations en altitude. Il reste encore beaucoup de neige à 2500 mètres d’altitude dans le fond du Val d’Hérens. Une neige propice pour faire une dernière randonnée hivernale.

Mais les marmottes n’ont visiblement pas envie d’attendre plus longtemps.

En tout cas, pas celle-ci!

Ses collègues, installées plus bas vers les mayens de la Couta à 1900 mètres d’altitude, n’ont pas le même problème.

Ici, le printemps est bien arrivé. Les marmottes en profitent pour refaire du gras.

Un peu farouche, le grosbec passe inaperçu dans sa quête de nourriture. Ici, il s’est installé dans un érable pour faire son repas. Comme son nom l’indique, il est essentiellement granivore bien qu’il ne rechigne pas à consommer un insecte de-ci ou de-là.

Il attrape des akènes d’érable, ces petits « hélicoptères » bien caractéristiques.

Et il sépare délicatement les ailes de la graine.

Avec son bec massif et puissant, il est capable de briser des noyaux de cerises.

La graine de l’érable est donc facilement broyée par ce petit passereau.

Figaromag

A Pralong, dans le val des Dix, il fait souvent bien frais en hiver. Et ça tombe bien pour avoir de la belle neige pour randonner en raquettes. Ce petit écrin de nature, à 30 minutes de la plaine, est magnifique. Mais le découvrir de nuit est une expérience encore plus féérique, magique.

Même les petits peuvent participer. Une petite boucle sur le plateau autour du hameau est facile d’accès, et ne présente pas de difficultés particulières.

Et pourquoi pas terminer ensuite cette randonnée devant un vin chaud ou même un bon repas à l’auberge du Val des Dix, point de départ et d’arrivée de cette sympathique randonnée champêtre.

Les prochaines nocturnes sont à la pleine lune, plus d’info à la page « au programme« .

Voici un bien joli petit passereau coloré qui vient se nourrir de graine.

Le chardonneret élégant, il porte bien son nom, est un oiseau exclusivement granivore. Son nom lui vient des chardons, dont il consomme les graines.

Ici, point de chardons, mais des graines de lavande qu’il vient consommer avec l’arrivée des premières neiges.

Ils sont venu en couple, voici la femelle, perchée sur les rameaux de lavande, nombreux dans mon jardin, et vraisemblablement bien à leur goût.

Randonnée matinale au départ du hameau de Colombire, tôt ce matin, pour assister au lever du soleil depuis le Petit Mont Bonvin.  Ce début de mois d’octobre est encore relativement chaud, même au lever du jour.
Le Trubelstock, à l’Est, surplombe la nappe de nuages matinaux. Au Sud-Ouest, les premiers rayons de soleil caressent le massif du Mont Blanc.