Ballet de grives et de givre

Dans la gorge de la Lienne, deux grives sont en pleine « discussion ». Elles se cherchent, se poursuivent d’un arbre à l’autre.

Assez farouches, restant peu en place, il est difficile de savoir si il s’agit de grives musiciennes ou draines. Elles se ressemblent beaucoup avec leurs taches sur la poitrine et un coloris similaire.

Même très occupées dans leur échanges, elles m’ont très bien repéré et ne s’approchent pas de mon affût. C’est leurs cris qui va me donner la réponse: c’est des grives draines.

Il fait bien frais dès que le soleil se cache, je décide de laisser les grives pour repartir vers le coteau ensoleillé.

Les cristaux de givre sont magnifiques, ils ne risquent pas de fondre par ce frais mois de janvier.

De retour au soleil, les grives m’ont suivi. L’une d’elles se pose juste au dessus du chemin dans un mélèze, à bonne portée pour une photo.

C’est bien un grive draine. On la reconnait par la tache brunâtre sous le cou, et le bord de l’aile strié clair. Comme la tache blanche sur la joue est peu développée, c’est certainement son premier hiver. Par contre, impossible de savoir si c’est une femelle ou un mâle. La probabilité qu’il y en a un de chaque est grande. Peut-être, pour ces deux, une rencontre qui va former un couple, qui sait…

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