Tour du Mont Blanc bien humide

Conditions assez particulières pour ce premier tour du Mont Blanc de la saison. Il y avait encore beaucoup de neige en altitude, et d’abondantes précipitations dans la première partie du tour entre Chamonix et Courmayeur.

Humidité, neige, brouillard…

Les conditions se sont améliorées, et nous avons, enfin, pu voir le Mont Blanc depuis la cabane Bonatti dans le Val Ferret italien.

Le passage du Grand Ferret, avec une impressionnante corniche de neige, a permis aux participants de tester le ski d’été… ou la luge sur les fesses pour  certains.

Un passage par la Dotze et une belle descente par l’arrête en direction de la Fouly ont ponctué cette longue étape du tour.

Le dernier jour, nous sommes arrivé juste à temps au dessus du col des Posettes pour avoir un magnifique coup d’œil sur le massif du Mont Blanc.

Quinze minutes plus tard, le ciel s’est couvert et tous les sommets se sont cachés dans les nuages. En montagne, le temps change décidément très vite!

Les hirondelles des rochers font le printemps

Voilà un petit passereau difficile à photographier, tellement il vole vite et change subitement de direction.

Si il tombe encore régulièrement de la neige en moyenne montagne en ce début mai, c’est bien le printemps en plaine. Ici, dans les gorges de la Borgne, les hirondelles des rochers mènent un ballet aérien incessant.

Elles volent en groupe, rasant les rochers, se poursuivent dans des changements de directions endiablés.

On reconnait les hirondelles des rochers a un caractère typique: les petites fenêtres blanches sur les rectrices lorsque la queue est étalée.

Mais elles volent tellement vite, et à contre-jour en plein ciel, que c’est bien les photos qui permettent de déterminer définitivement de quelle espèce d’hirondelle il s’agit. Bien que vu les caractéristiques géographiques des gorges de la Borgne, le doute était faible.

Les marmottes attendent la fin de l’hiver

L’hiver joue les prolongations en altitude. Il reste encore beaucoup de neige à 2500 mètres d’altitude dans le fond du Val d’Hérens. Une neige propice pour faire une dernière randonnée hivernale.

Mais les marmottes n’ont visiblement pas envie d’attendre plus longtemps.

En tout cas, pas celle-ci!

marmotte dans la neige

Ses collègues, installées plus bas vers les mayens de la Couta à 1900 mètres d’altitude, n’ont pas le même problème.

Couple de marmottes

Ici, le printemps est bien arrivé. Les marmottes en profitent pour refaire du gras.

Discret grosbec casse-noyaux

Un peu farouche, le grosbec passe inaperçu dans sa quête de nourriture. Ici, il s’est installé dans un érable pour faire son repas. Comme son nom l’indique, il est essentiellement granivore bien qu’il ne rechigne pas à consommer un insecte de-ci ou de-là.

Grosbec casse-noyeaux

Il attrape des akènes d’érable, ces petits « hélicoptères » bien caractéristiques.

Grosbec casse-noyeaux

Et il sépare délicatement les ailes de la graine.

Grosbec casse-noyeaux

Avec son bec massif et puissant, il est capable de briser des noyaux de cerises.

Grosbec casse-noyeaux

La graine de l’érable est donc facilement broyée par ce petit passereau.

Grosbec casse-noyeaux

Randonnées nocturnes en raquettes à neige

A Pralong, dans le val des Dix, il fait souvent bien frais en hiver. Et ça tombe bien pour avoir de la belle neige pour randonner en raquettes. Ce petit écrin de nature, à 30 minutes de la plaine, est magnifique. Mais le découvrir de nuit est une expérience encore plus féérique, magique.

A Pralong, Val des Dix, randonnée nocturne en raquettes

Même les petits peuvent participer. Une petite boucle sur le plateau autour du hameau est facile d’accès, et ne présente pas de difficultés particulières.

A Pralong, Val des Dix, randonnée nocturne en raquettes

Et pourquoi pas terminer ensuite cette randonnée devant un vin chaud ou même un bon repas à l’auberge du Val des Dix, point de départ et d’arrivée de cette sympathique randonnée champêtre.

Les prochaines nocturnes sont à la pleine lune, plus d’info à la page « au programme« .

Chardonneret élégant

Voici un bien joli petit passereau coloré qui vient se nourrir de graine.Chardonneret élégant

Le chardonneret élégant, il porte bien son nom, est un oiseau exclusivement granivore. Son nom lui vient des chardons, dont il consomme les graines.

Chardonneret élégant

Ici, point de chardons, mais des graines de lavande qu’il vient consommer avec l’arrivée des premières neiges.

Ils sont venu en couple, voici la femelle, perchée sur les rameaux de lavande, nombreux dans mon jardin, et vraisemblablement bien à leur goût.

Chardonneret élégant

Lever du soleil au Petit Mont Bonvin

Lever de soleil au Petit Mont BonvinRandonnée matinale au départ du hameau de Colombire, tôt ce matin, pour assister au lever du soleil depuis le Petit Mont Bonvin.  Ce début de mois d’octobre est encore relativement chaud, même au lever du jour.
Trubelstock et lever du soleilLe Trubelstock, à l’Est, surplombe la nappe de nuages matinaux. Au Sud-Ouest, les premiers rayons de soleil caressent le massif du Mont Blanc.
Massif du Mont Blanc au lever du soleil

Les daguets aux aguets

C’est parti pour le brame à Mandelon. Les cerfs commencent à bramer en fin de journée vers 19h30 ce 21 septembre. Avec Céline, nous proposons plusieurs sorties matinales dans le Val des Dix. Il reste encore quelques places, plus d’infos sur la page « au programme« .

Daguets à Mandelon

Voici deux daguets, jeunes cerfs qui portent leur première ramure, qui ont osé sortir de la forêt en premier en toute fin d’après-midi. Ils broutent, mais restent aux aguets…

Un été 2023 exceptionnel et bien chargé

Quel été… la météo a été étonnante, passant d’un extrême à l’autre: juin très enneigé, juillet et août caniculaires avec deux épisodes neigeux brutaux. Quelle chute de température! Ce n’était pas évident pour cette haute route en bivouac que j’ai partagé avec mon collègue Mathias.

Schnidejoch enneigé en août

Heureusement, le réchauffement a été tout autant soudain, et nous avons eu nettement moins froid au Flueseeli qu’au col du Rawyl.

Un beau couché de soleil sur ce balcon de l’Oberland bernois, juste au dessus de la Lenk.

J’ai eu un été bien rempli dans les alpes bernoises, mais aussi autour du Mont-Blanc. Avec cette météo très changeante, alternant entre températures extrêmement chaudes en haute montagne et épisodes neigeux jusqu’à 1800 mètres, je me demandais ce qui pourrait encore bien m’arriver pour mon dernier tour du Mont-Blanc de l’été, début septembre. Et j’ai eu une très belle surprise, un de ces petit cadeau de la vie que j’apprécie toujours énormément.

Tout d’abord, la météo a été formidablement belle: que du ciel bleu, avec ça et là quelques voiles nuageux en début de tour. Chaud, mais bien plus agréable qu’en juillet et en août, grâce aux jours qui se raccourcissement, et à l’angle du soleil plus bas sur l’horizon.

Des lever du soleil magnifiques, comme ici au Nant Borrant. Des montagnes ensoleillées autant en France qu’en Italie, ci-dessous dans le val Vény.

Mais surtout, un groupe de randonneur enthousiaste, solidaire et très joyeux qui m’ont suivi sur mes tracés alternatifs, quelques fois même hors sentiers, dans d’anciens pâturages abandonnés.

Avec une météo exceptionnelle, et un groupe qui l’était tout autant, les jours se sont enchainés tout naturellement, avec le bonheur pour mes randonneurs de découvrir cette région tellement belle. A chaque passage de col, d’arête ou de ressauts, le massif du Mont-Blanc nous offre un spectacle minéral et végétal époustouflant dont je ne me lasse pas.

Le lever de soleil sur le Mont-Blanc et les Grandes Jorasses, vu depuis la cabane Bonatti, a illuminé notre départ pour notre dernière journée en Italie.

Arrivée en Suisse par le Grand Col Ferret, avec une traversée vers le Petit Ferret par le sentier toujours aussi vertigineux, que deux de mes randonneurs ont stoïquement affronté malgré leur vertige.

Départ de Trient pour un dernier jour, avec le sourire, sous le regard d’Arnita de la Grande Ourse, qui nous accueille toujours aussi bien avec Jérémie et toute leur équipe.

Après une rude montée par les Tseppes et Catogne, magnifique vue sur le Mont-Blanc et les Aiguilles pour un dernier pic-nic au dessus du col des Posettes avant de redescendre vers Chamonix. La boucle est bouclée, bravo à vous tous, mon équipe de septembre 2023! Je n’oublierais pas ce tour placé sous la signe de la bonne humeur et de l’entraide.

Forcément, après 10 jours intenses de partage et de bonne humeur, les adieux ont été difficile, nos yeux étaient brillants… mes lunettes de soleil n’ont pas pu masquer l’émotion de ce moment touchant.