Randonnées en raquettes, hiver 2022

Il reste encore assez de neige pour faire de la randonnée en raquette en Valais central.

En nocturne, à l’Aminona, montée en raquette, repas au relais de Colombire et descente en luge.

Raquette et luge nocturne

Plus d’info et inscription ici

Possibilités nombreuses pour groupes et entreprise, l’association du hameau de Colombire propose aussi de visiter le musée sur place.

 

La grotte du bas glacier d’Arolla fond d’année en année. 2022 offre encore la possibilité de s’y rendre, et la neige est encore belle en cette fin de mois de février.

Grotte du bas glacier d'Arolla 2022

Tous les mardi, jusqu’à fin mars si les conditions de neige sont bonnes, rejoignez moi pour aller voir cette merveille de la nature.

Grotte du bas glacier d'Arolla 2022

Plus d’infos et inscriptions ici.

 

Atterrissage mouvementé d’une grande aigrette

Jolie rencontre dans les zones humides de la plaine du Rhône en Valais central.

Grande aigrette

Une grande aigrette, et son reflet, immobile, observe le plan d’eau. Elle est fine et élancée, assez grande, ce qui évite de la confondre avec le héron garde-boeufs bien plus trapu.

Grande aigrette

En vol, elle est majestueuse avec ses battements d’ailes lents. Elle fait quelques cercles au dessus du plan d’eau et amorce la descente.

Grande aigrette

Venant de l’Est, elle choisi le même point d’atterrissage qu’un cygne, qui lui arrive de l’Ouest.

Grande aigrette

Les deux oiseaux s’évitent au dernier moment. Mais cela ne semble pas avoir créé une dissension entre eux, ils continuent à se partager pacifiquement le point d’eau.

Grande aigrette et cygne

Ballet de grives et de givre

Dans la gorge de la Lienne, deux grives sont en pleine « discussion ». Elles se cherchent, se poursuivent d’un arbre à l’autre.

Assez farouches, restant peu en place, il est difficile de savoir si il s’agit de grives musiciennes ou draines. Elles se ressemblent beaucoup avec leurs taches sur la poitrine et un coloris similaire.

Même très occupées dans leur échanges, elles m’ont très bien repéré et ne s’approchent pas de mon affût. C’est leurs cris qui va me donner la réponse: c’est des grives draines.

Il fait bien frais dès que le soleil se cache, je décide de laisser les grives pour repartir vers le coteau ensoleillé.

Les cristaux de givre sont magnifiques, ils ne risquent pas de fondre par ce frais mois de janvier.

De retour au soleil, les grives m’ont suivi. L’une d’elles se pose juste au dessus du chemin dans un mélèze, à bonne portée pour une photo.

C’est bien un grive draine. On la reconnait par la tache brunâtre sous le cou, et le bord de l’aile strié clair. Comme la tache blanche sur la joue est peu développée, c’est certainement son premier hiver. Par contre, impossible de savoir si c’est une femelle ou un mâle. La probabilité qu’il y en a un de chaque est grande. Peut-être, pour ces deux, une rencontre qui va former un couple, qui sait…

Active mésange à longue queue

La mésange à longue queue est un peu à part dans la famille des mésanges. Plus petite que ses congénères, en forme de boule, avec sa bien-nommée longue queue, elle est assez facile à identifier.

Vivant en petit groupe, c’est un oiseau très actif, continuellement en mouvement, qui se laisse assez difficilement approcher.

Acrobate suspendue, la mésange à longue queue est d’ailleurs presque plus fréquemment accrochée par le côté, ou carrément suspendue la tête en bas.

On la reconnait bien ici avec sa crête blanche et sa longue queue noire et blanche. Auréolée d’un bon rayon de soleil en cet après-midi de janvier, elle ne s’est pas arrêtée une seconde, passant d’une branche à l’autre, avant de filer hors de ma vue avec sa volée. C’est ainsi qu’on nomme un groupe d’oiseaux.

Le cincle plongeur ne craint pas l’eau froide

En cette fin de journée de début janvier, pas trop de débit dans le Rhône sauvage à Finges. Un cincle plongeur fait quelques aller-retour depuis un rocher sur la berge.

Cincle plongeur

 

Comme son nom l’indique, il plonge pour trouver ses proies, des larves aquatiques. Peu sensible au courant, c’est un excellent nageur qui s’aide de ses ailes.

Cincle plongeur

 

Il est même capable de marcher sous l’eau, grâce à ses os pleins, un cas unique dans la famille des oiseaux. Il ne craint ni la force du courant, ni la température glaciale du Rhône en ce début d’année.

Cincle plongeur

 

Et au dessus du stratus…

En cette longue période anticyclonique, mieux vaut ne pas être en plaine pour voir le soleil.

Le stratus c’est même invité dans la plaine du Rhône dans le Valais central. Ce qui est relativement rare. Mais les hauteurs, toutes proches, sont tellement facilement atteignables qu’il est ici facile d’aller voir le ciel bleu. Et pourquoi pas aussi un beau coucher de soleil, vu ici depuis Mandelon dans le Val des Dix.

Coucher de soleil, val des Dix

C’est d’ici que part l’activité « airboard » dont les détails se trouvent sur la page « au programme« .

Mulot qui va vite faire des réserves

La neige est tombée en abondance, mais toutes les herbes ne sont pas encore recouvertes. Ce petit mulot, reconnaissable à ses grandes oreilles et sa queue plus longue que son corps, a trouvé de quoi manger sur les rares graminées sèches qui dépassent du manteau neigeux. Mulot en hiverPeu farouche, ou trop occupé à se nourrir, il s’est laissé approcher assez facilement. Ayant terminé ses graines, il s’est remis à en chercher d’autres. Excellent grimpeur, léger, il a escaladé les touffes d’herbes à la recherche de nourriture.

 

Le grimpereau des bois

Voilà un petit oiseau qui mérite bien son nom. Tapis dans l’ombre d’un vieux pin sec, il escalade le tronc à la recherche d’insectes ou de larves.

Remontant le tronc en spirales, il vient du côté ensoleillé, s’approche d’un trou qui a bien pu être creusé par un pic.

Il plonge dans le creux et attrape un invertébré qu’il avale immédiatement, avant de continuer son escalade sur la gauche du tronc.

Il réapparait ensuite depuis l’arrière sur le côté droite, plus haut sur le tronc, avant de s’envoler vers un autre garde-manger.

Héron cendré en vol

En vol, avec son cou plié, son bec effilé et ses longues pattes d’échassier qui dépassent loin derrière son corps, le héron cendré offre une perspective assez étonnante.Héron cendré en vol

Après un court vol circulaire, il s’est posé au bord du Rhône. C’est un jeune, il n’a pas encore la calotte blanche sur la tête.

Héron cendré à l'atterissage

Assez facile à voir, il n’aime pas être dérangé et s’en va rapidement quand on l’approche. Celui-ci, je l’avais vu tourner au dessus des zones humides sur la rive droite du Rhône vers Salquenen. Discrètement, je l’ai attendu un peu, profitant du soleil de cette belle fin d’après-midi d’automne.

Héron cendré au bord du Rhône

Lagopède au plumage hivernal

Jolie rencontre ce matin sur la montagne de Vendes, après quelques minutes d’attente caché derrière un rocher. J’avais entendu le cri d’un lagopède, et j’ai vu au loin trois mâles en vol.

Lagopède en hiver

Celui-ci tournait autour des deux autres, redescendus au sol, et s’est posé un court instant à côté de moi.

3 lagopèdes en hiver

Il s’est envolé pour atterrir près des deux autres, puis a repris son vol et s’est  posé un peu plus haut sur des rochers surplombants.

Lagopède en vol

Le rut du chamois est passé, les courses dans la neige n’étaient plus visibles ce matin. La première couche de neige a bien fondu, les chamois sont remontés en direction de la crête.

2 chamois sur la crête